Âge ♢ 17yo. Je joue un ♢ personnage inventé. Avatar ♢ cara delevingne. Double Compte ? ♢ oksana. J’ai connu le forum grâce ♢ mon gps. Je trouve le forum ♢ très portugais. Crédits ♢ tumblr. Un dernier mot ? ♢ devenez bilingue!.
Identité complète ♢ Imogen Honey Delacruz-Marshall. Date & Lieu de Naissance ♢ 14 février 1993 ; Los Angeles (USA). Âge ♢ 21 ans. Nationalité ♢ Américaine & Brésilienne. Origines ♢ Américaines & un soupçon brésiliennes. Métier/Etudes ♢ Mannequin & étudiante en commerce. Statut Civil ♢ Totalement libre. Orientation Sexuelle ♢ Hétéro. Classe Sociale ♢ Riche. Groupe ♢ Os Corruptos.
Aswenn
fiche : terminée
Tua história
some kind of work
mai 2011 - são paulo
IMOGEN ! Maquillage ! Tout de suite ! Je lève les yeux au ciel, exaspérée. Ma mère l'est tout autant que moi, peut-être même plus. Elle court partout comme une déjantée, paniquée à l'idée de me voir louper mon horaire et de me faire recaler par Chanel. Que m'est-il passé par la tête lorsque j'ai eu l'idée de la prendre comme manager ?! Ah non, pardon, je n'ai pas eu mon mot à dire en fait. C'est tellement drôle de pouvoir trimbaler sa fille un peu partout comme une poupée... Heureusement que j'aime défiler. Après m'être débarrassée de mes affaires avec peu d'enthousiasme, je me dirige vers mon siège de velours rouge et les maquilleuses commencent à s'affairer autour de moi. J'obéis, comme d'habitude. Je m'écrase à nouveau, je me laisse guider par ma mère par le bout du nez et je ne dis rien. Je ferme les yeux sur toutes ses remarques, ses ''tu as grossis'', ou ''tu sors trop''. Elle passe son temps à fouiller ma chambre à la recherche d'un paquet de cigarettes ou d'une bouteille d'alcool et j'avoue que dans ces moments là, je crève d'envie de lui crier tout ce que j'ai sur le cœur. Mais non, rien n'y fait, je n'ouvre pas la bouche et l'observe du coin de l’œil déranger mes affaires. Elle contrôle mes fréquentations, ma nourriture, mes soirées... Tout. Toute ma vie. Mais je la laisse faire, encore et encore, malgré tout. Lorsque je rouvre les yeux quelques minutes plus tard, face au miroir je découvre... une étrangère. Une sublime femme aux allures de démons me fait face, et pourtant c'est bien moi. Je souris. J'aime défiler car je peux devenir quelqu'un d'autre. Je me sens libre et j'ai l'impression de revivre, renaître. Mes yeux sont entourés d'un épais trait noir qui s'écaille sur ma joue et mes lèvres sont claires. J'ai déjà hâte de voir la suite. Je remercie les maquilleuses mais lorsque ma mère se rapproche, je baisse les yeux et fait mine d'être désintéressée. MA-GNI-FIQUE ma chérie ! Tu es splendide ! Ne bouges pas, la coiffeuse arrive. Pas un baiser, rien, elle repart sans plus de cérémonie. Merci maman... répondis-je, désinvolte. Quelques minutes plus tard j'étais sur le podium, vêtue d'une sublime robe blanche en plumes. Le créateur de la marque m'offrait son plus beau sourire, fier de ce qu'il avait fait et fier de moi. Pourtant, en moi montait une certaine rage. Je voulais être sur les podiums, ici était ma place, mais je voulais vivre aussi. Je voulais choisir de me comporter comme bon me semblait. Totalement dans mon personnage, mi-ange, mi-démon, je redressai la tête et avançai vers ce qui allait être un nouveau moi, une nouvelle vie. Tout allait changer. A moi la liberté.
loneliness
août 2011 - rio de janeiro
J'ai tout laissé tomber. Les études et le mannequinat sont derrière moi. Une sorte de « allez vous faire foutre » général. Trop de pression, trop de réprimandes, trop peu de liberté. A présent, je suis hors de contrôle. Mais je ne fais plus rien. Je passe mon temps à sortir pour traîner, à aller voir des mecs à droite à gauche, à fumer ou à boire, ou les deux. Mais la plupart de mes journées, je les passe avec Jerem. Lui, il ne me prend pas la tête. Il est comme moi, il ne veut pas de règles, il n'a pas de limites. Il vit sa vie. C'est un peu... comme un frère pour moi, sans le côté trop protecteur. Il sait que je n'aime pas ça, que j'ai besoin de faire mes preuves par moi-même. D'ailleurs, il sait très bien que je sais me défendre ou frapper ou il faut, il en a déjà fait les frais... Mais quand il n'est pas là, qu'il bosse ou est occupé ailleurs, je reste seule. Je marche au bord de la mer, je pense, je m'imagine ailleurs, dans une autre vie... ou même de l'autre côté de l'océan, totalement différente. Mes parents... autant dire qu'ils ne savent plus quoi faire. Je passe mon temps à les éviter, et quand je n'y arrive pas, je m'engueule avec ma mère et j'envoie clairement mon beau-père bouler. Ils n'ont pas la vie facile avec moi, je dois l'avouer, mais ils ne m'ont jamais aidé à être indépendante, alors qu'ils ne s'étonnent pas de me voir partir en live comme je le fais maintenant. Je suis grande, majeure, je n'ai plus besoin de leur surprotection, ce n'est plus à eux de guider ma vie. Malgré tout, je suis laissée pour compte dans un monde que je ne connais pas. Je n'ai jamais eu d'amis mis à part Jeremiah, du coup de suis seule. Les gens qui me croisent dans la rue me regardent comme s'ils m'avaient déjà vu quelque part, et ceux qui me reconnaissent viennent me faire signer des autographes. Raison de plus pour rester seule et trouver des coins perdus et inexplorés pour fumer et boire comme bon me semble. C'est dur, de passer de la lumière à l'ombre, malgré tout. J'ai arrêté le mannequinat depuis bientôt trois mois mais les podiums me manquent... Je regrette clairement d'avoir laissé tomber cette activité, j'aurais tout simplement dû dire à ma mère de me lâcher, j'aurais dû me trouver un nouveau manager et simplement partir de chez moi. Assise face à la mer, je regarde les vagues s'écraser sur le sable. Il va bientôt faire nuit, mes parents vont s'inquiéter, mais peu importe. De toute manière, si peu de gens font attention à moi maintenant. A présent, je suis seule, mais c'est à moi d'assumer.
i want to exist
janvier 2012 - rio de janeiro
Premier tatouage : fait ! En même temps que mon retour sur les podiums. Autant vous dire que les marques n'ont pas vraiment apprécié... mais ils étaient si heureux de mon retour que personne ne m'a fait de remarque. Ce lion sur mon index est le début d'une toute nouvelle vie. J'ai demandé à ma mère un nouveau manager, j'ai repris mes études de marketing, et me voilà de nouveau l'égérie de Burberry qui, par chance, ne m'a pas oublié. La vie est belle. Le pression reprend de plus belle, mais j'aime ça. Seulement, ma mère continue à me couver malgré tout, et je crois qu'elle va clairement me faire péter un plomb. Elle tente désespérément de me faire arrêter de fumer et de boire mais je suis bien décidée à ne pas me laisser faire à présent. Assise sur la plage, laissant les vagues venir me mouiller les doigts de pieds, je regarde le soleil se coucher. « J'crois que je vais me faire un autre tatouage. » Je détourne la tête vers mon meilleur ami en souriant, attendant sa réaction. Pour changer, il hausse les épaules. « Pourquoi pas. Tu veux quoi ? » Je fronce légèrement des sourcils. Je réfléchis inutilement, mon idée a déjà bien eu le temps de tourner et retourner dans ma tête. « Quelque chose pour mon père, pour avoir toujours une part de lui avec moi. » Je n'ai connu mon père que jusqu'à six ans. Un jour, il est parti sans jamais revenir. Disparu de la circulation. Ma mère a eu du mal à s'en sortir, sans lui. Je n'ai jamais vraiment compris son départ, et la seule chose dont je me souviens de lui est une phrase, le soir de son départ. « Ma puce, si jamais un jour tu veux me retrouver, retournes là où sont tes origines. » Et mes origines sont britanniques, tout du moins à moitié, car ma mère est américaine. Je ne lui ai d'ailleurs jamais dévoilé ce que mon père m'avait dit, pas même à qui que ce soit. Un jour, peut-être, j'irai là-bas pour autre chose qu'un défilé. Peut-être qu'un jour, je ferais un pas dans mon passé, quand je me sentirais capable d'en savoir un peu plus sur l'histoire de ma vie... Jeremiah acquiesce d'un signe de la tête, perdu dans ses pensées. Parfois, je me dis que nos vies sont aussi tumultueuses et obscures que l'océan, cachant tant de mystères sous sa surface... Parfois, j'ai l'impression de ne pas être maître de ma vie, de subir plus qu'autre chose... Peut-être est-ce la raison pour laquelle je me fais tatouer... Peut-être qu'après tout, j'essaye simplement d'exister.
but who am i ?
décembre 2013 - london
« Mesdames, messieurs, notre avion arrive à destination de Londres, veuillez attacher vos ceintures. » Je m'exécute alors qu'un sourire s'installe sur mes lèvres et que j'observe la capitale britannique qui se rapproche, à travers les nuages. Cette ville m'a toujours fait rêver, et à chaque fois que nous venions ici pour des défilés, je passais le plus clair de mon temps libre à parcourir les rues. C'est d'ailleurs ce qui est prévu toute la semaine, en dehors de mes heures de podiums pour Burberry. Nous dormons dans un hôtel quatre étoiles splendide, avec vue sur la Tamise, le palais de Westminster et bien sûr la fabuleuse Big Ben. Demain, ce sera les répétitions, la mise au point des costumes, tous les petits réglages et vendredi soir sera le grand soir. Un défilé le 24 décembre, n'est-ce pas magique ? Mon plus beau cadeau serait la présence de mon père, mais je sais qu'il ne sera pas là. Il ne sait pas ce que je fais après tout... et mes chances de le retrouver un jour sont minimes, j'en ai clairement conscience. Pourtant, ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Coupe de champagne à la main, je souriais aux photographes, savourant le buffet et la fin du défilé qui s'était déroulé sans encombres. J'aimais réellement ce métier, le contact avec la presse et les gens, porter des tenues parfois excentriques mais avant tout magnifiques, être sous le feu des projecteurs et faire rêver le public... Cette sensation était des plus belles et des plus merveilleuses, jamais je ne m'en lasserai. Après avoir été interviewée par Vogue, je me retrouve seule au milieu de cet amas de journalistes, public et mannequins. C'est alors qu'une jeune fille d'à peine 18 ans s'approche de moi, dévoilant toutes ses dents blanches. Je lui rend son sourire et à peine ai-je eu le temps d'ouvrir la bouche qu'elle prend la parole d'elle-même, sûre d'elle. Et ce qu'elle s'apprête à dire va changer ma vie, même si je ne le sais pas encore. « Salut, je m'appelle Honey Delacruz. C'est papa qui m'a dit de venir te voir, je suis... ta demi-soeur. »
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