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 OKSIAH ∞ miracles don't exist.

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Oksana M. Darwin
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jerem & oksa

Parfois, je me demande ce que je fais là. Mais avant tout, comment j'en suis arrivée là. J'ai l'impression de vivre une double-vie, j'ai l'impression d'être quelqu'un... avec une double personnalité. J'ai l'impression de n'être moi qu'à moitié, comme si je possédais une nouvelle partie de moi, mais comme si je n'avais pas réellement changée. Je suis le jour et la nuit en même temps, je suis à la fois noire et blanche. Ange, et démon. Deux opposés dans un même corps. Allongée sur le sable, j'observe les quelques nuages disparaître dans les terres. J'inspire lentement l'air frais venu de la mer puis ferme les yeux, me laissant bercer par les vagues. J'aimerais pouvoir faire le tri dans ma tête, parfois. Ranger mes idées et mes souvenirs dans des boîtes et en sceller certaines, pouvoir tourner définitivement la page sans avoir des vagues de souvenirs qui me reviennent en tête dès que je baisse un peu ma garde. J'expire longuement, en rouvrant les yeux doucement. Faire le vide, voilà ce que j'arrive à faire depuis un peu plus d'un an. Cela m'a prit du temps, beaucoup d'entrainement, mais j'y arrive enfin. Je me relève, retire ma veste pour enlever le sable qui y est resté accroché, et me dirige vers le centre commercial où j'ai rendez-vous avec Sanaël dans plus d'une heure. Mais avant tout, j'ai besoin d'un café, mes nuits sont difficiles ces derniers temps.

Assise au comptoir de mon café préféré, je regarde les gens passer sans vraiment les voir. Devant moi, mes fiches de révisions me font de l'oeil mais je n'ai pas vraiment la tête à travailler. On est samedi, après tout, et il fait beau. Dans quelques dizaines de minutes, je vais aller faire du shopping avec mon petit-ami alors ce n'est pas le moment de se prendre la tête avec du droit. J'ai envie de profiter de cette journée, car Sanaël est tellement débordé que nous avons du mal à nous trouver quelques heures pour passer du temps ensemble, en dehors des soirées. Alors que je suis perdue dans mes pensées, c'est mon regard qui me sort de ma torpeur car il s'est accroché à un visage qu'il ne quitte plus. Ce visage, je le connais. Cette silhouette, je la connais. Là-bas, dans le magasin d'un face, il y a une personne que j'ai déjà vu, mais il y a de ça des années. Ma curiosité l'emporte sur ma raison, je paye et je traverse l'allée de l'immense centre commercial pour pénétrer dans la boutique en face. Faisant mine de chercher quelque chose, j'observe le jeune homme qui me semble familier. Je le perd de vue, je continue le long d'un rayon et tombe nez à nez avec... non. Non, non, non, non. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas lui. Et pourtant... « - Je... Jeremiah ? » Ma voix est à peine audible, tremblante. Je ne sais pas, en cet instant, si j'ai envie d'avoir raison ou non. Et j'ai peur, vraiment.
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Jeremiah H. Darwin
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Posté le Dim 25 Mai - 21:30, vous pouvez

Dans une famille, on est attachés les uns aux autres par des fils invisibles qui nous ligotent, même quand on les coupe.
La matinée avait été quelque peu difficile pour Jeremiah. Du-moins, le réveil avait été quelque peu difficile. En effet, il avait dû faire la fermeture du bar, soit aux alentours des deux ou trois heures du matin, ce qui impliquait le nettoyage du comptoir, des tables et du sol. Heureusement qu’il avait été aidé par son ami, mais tout de même… Les horaires étaient de plus en plus rudes. La faute à cette satanée coupe du monde de Football où les gens payaient des milliers pour voir des imbéciles courir derrière une stupide balle. Il détestait le foot. Il préférait d’autant plus le rugby, ou le basketball. Mais le sport qu’il affectionnait particulièrement était la danse, et notamment le Hip-Hop. C’était particulier un mouvement. Dans un geste, on peut ressentir beaucoup de choses, c’est de l’art. Et ce matin-là, il avait dû faire cours aux enfants. Le centre de danse dans lequel il travaillait avait été fondé essentiellement pour ces enfants qui n’avaient les moyens d’avoir une bonne activité physique. Ainsi, il rencontrait un tas de personnalités… Même un mioche qui venait tout droit des favelas, ou ces enfants des rues, qui volaient pour pouvoir manger et se vêtir. Le centre offrait des cours à ces enfants, et c’était juste émouvant de les voir sortir de leur malheur, de leur mauvais quotidien. Jeremiah le savait, tous ces gosses seraient des délinquants plus tard, mais ce qui est sûr, c’est qu’au fond d’eux, ils auront passé quelques heures sans se soucier de la mort qui peut frapper à tout moment. Il se donnait à fond, et se sentait particulièrement utile, en dansant. Evidemment, ce n’était qu’éphémère, ce n’était qu’un détail. Le fait de donner des cours de Hip-Hop ne les aideront pas à devenir quelqu’un d’autre que ce qui leur était destiné…
Du coup, il avait terminé ses cours dans la matinée, et s’était dit qu’une après-midi à s’acheter de nouveaux vêtements s’imposeraient. En réalité, la fête des mères était passée et il n’avait pas pensé à acheter un cadeau à sa mère. Il essayait tant bien que de mal de garder contact avec, mais il était certain qu’il se retrouvait comme un orphelin. Plus aucune nouvelle de sa famille, rien. Son regard se portait sur les bijoux, des cœurs, des ours, des prénoms… Il y en avait pour tous les goûts. Il en ressortit avec un collier, assorti à un pendentif où se trouvait une pierre. La vendeuse lui avait précisait que la pierre signifiait quelque chose comme la passion, l’amour d’une mère à son enfant ou on ne sait quelle autre connerie. Il était cependant fier de son achat. Il envoya même un texto, suivi d’une image, à Imogen pour lui dire qu’il avait fait une bonne action, et qu’elle avait tort quand elle le traitait d’égoïste. Il s’arrêta néanmoins devant une vitrine, où un foulard l’interpella particulièrement. Un foulard dans les couleurs pastels, qui lui rappelait vaguement celui que portait celle qui l’obsède ces derniers temps, là fois où il avait couché avec elle… Elle était censé n’être qu’une femme comme une autre, et pourtant… Il resta là, paralysé, comme un gros couillon, jusqu’à ce qu’une voix l’interpelle « - Je… Jeremiah ? » Cette voix, si douce et familière, aux sonorités tristement fade… Pourtant, cette voix, même si elle semblait avoir pris de la maturité, il la reconnaitrait entre mille autres. Instinctivement, il se retourna face à cette mystérieuse interlocutrice.

Et… Est-ce un rêve ?! Est-elle là, tout de suite, face à lui. Est-elle plantée là, le regard passablement horrifié à le fixer comme s’il était un alien ? Ses yeux s’écarquillent, surpris, choqué, heurté… Il ne sait quoi mettre comme adjectif pour définir ce qu’il ressentait en ce moment même. Il était perdu, il était heureux, il était mal à l’aise. « - Oksy ? » Oksana était-elle réellement devant lui ? Elle est toujours aussi belle, avec ses yeux azurs et sa chevelure de blés, avec son visage d’ange et partiellement naïf. Mais elle semble plus sombre, plus triste. Comme si elle n’était plus la même. Etait-elle bien sa sœur, au final ? Il ne trouva rien de mieux à faire que de la toucher du bout de son index, et d’en être horrifié par la suite « - Putain mais je rêve pas ! T’es devant moi ! » Il hésite à rajouter quelque chose comme tu fous quoi là ? mais s’abstient. Comment sait-elle qu’il se trouve ici… Pas difficile, après tout, elle aurait pu le trouver sur son instagram, ou elle l’avait sûrement vu sur les revues de presse en compagnie d’Imogen avec pour titre ‘le mystérieux petit ami du mannequin internationale’… Il ne sait que faire, ni quoi penser. Cela faisait si longtemps… Si longtemps. « - T’es venue pour me retrouver ? Pour me ramener à Londres ? Oksana, t’as fais comment pour me retrouver ? » Evidemment, l’idée que sa sœur soit là pour les vacances, pour une cure, ou pour faire ses études ici ne lui venait pas du tout à l’esprit. Tout se rapportait à lui, et seulement à lui. Il faut dire qu’il craignait de devoir retourner en Angleterre, sous la botte de son père.


mocking jay.
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Posté le Ven 30 Mai - 10:34, vous pouvez

jerem & oksa

Je ne rêve pas. Non non non. Non, je ne rêve pas. Il est là, devant moi, et ses yeux gris-bleu sont plongés dans les miens. J'ai envie de crier de joie, et de pleurer à la fois. Un milliard de sentiments m'envahissent, tous contradictoires, tous si puissants, si dévastateurs. J'ai l'impression que je vais m'écrouler sous leur poids, et pourtant je reste là, stoïque, à regarder mon frère disparu depuis si longtemps. « - Oksy ? » Je n'en reviens pas. J'ai l'impression d'être dans un rêve, et pourtant je sais que ce n'en est pas un, j'ai suffisamment fait de rêves et de cauchemars ces dernières années pour savoir maintenant différencier le faux du vrai. Et je sais que là, maintenant, tout de suite, tout cela est bien réel. Cette impression se renforce lorsque je sens l'index de Jeremiah me toucher l'épaule. « - Putain mais je rêve pas ! T’es devant moi ! » J'ai envie de rire, mais rien ne sort de moi. J'ai l'impression de ne plus être vraiment là, d'être simple spectatrice de l'un de ces films dramatiques où tout finit toujours bien. Pourtant non, je suis là, mais je ne contrôle rien. Mon regard est fixe, ma bouche est droite, mon visage est neutre. J'essaye tant bien que mal de dire quelque chose, mais rien ne sort. La situation est tellement... étrange et dure à accepter. C'est impossible. Ce devrait être impossible. « - T’es venue pour me retrouver ? Pour me ramener à Londres ? Oksana, t’as fais comment pour me retrouver ? » Les paroles de mon frère me heurtent de plein fouet et me réveillent. Je sors enfin de ma transe, et pars dans un rire nerveux. A-t-il réellement osé me dire ça ? Bordel de merde. Il est vraiment sérieux, là ? Je baisse les yeux, un rictus me tordant les lèvres et mon corps légèrement secoué de tremblements nerveux. Je relève alors mon regard vers lui, noir. J'aimerais lui dire qu'il m'a manqué, mais mon amertume prend le dessus. « Mais t'es qu'un putain d’égoïste bordel ! Tu pars sans rien dire, sans même venir me voir, comme ça, comme un voleur, et... et tu te permets de me dire ça ?! Mais merde Jerem ! Arrêtes ! Arrêtes de te croire seul au monde ! Je suis pas venue te retrouver, pas du tout ! Je t'avais... je t'avais rayé de ma vie comme tu m'avais rayé de la tienne sans te soucier de moi ! Et maintenant tu me demandes si je suis venu te chercher ? Mais tu te fous de ma gueule ?! » Je m'étais mise à presque crier dans le magasin, partagée entre rires nerveux et larmes, sentant les regards des curieux peser sur moi. Ce n'était pas l'endroit, mais je ne pouvais me retenir, l'émotion était trop grande. Mon regard haineux brillait de larmes mais je réussissais tout de même à le garder fixé sur mon demi-frère. C'était dur, tellement dur que j'avais l'impression que l'on me déchirait de l'intérieur.
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Posté le Ven 30 Mai - 22:47, vous pouvez

Dans une famille, on est attachés les uns aux autres par des fils invisibles qui nous ligotent, même quand on les coupe.
Tu as changé Oksy. T’es plus la jolie gamine, souriante et naïve que j’ai laissée. T’as les traits durs et tristes. Tu sembles fragile, mais tout aussi forte. Qu’est-ce qui t’a brisé ? Tout ces mots, tout ce qui lui passait par la tête, il avait envie de lui dire. De lui dire qu’elle lui avait manqué, qu’il l’aimait et la chérissait. Qu’il aurait peut-être mieux fait de la prévenir, de garder contact et ne pas se sauver comme un voleur. Mais c’est un homme fier, et un peu stupide, aveuglé par l’illusion de faiblesse qu’il pourrait donner si jamais il lui avouait tout ce qu’il avait sur le cœur. Il ne saura dire si elle est heureuse de le voir, si elle le déteste, si elle est aussi terrifiée que lui tout en étant euphorique. Il est lui-même choqué. En réalité, il n’a qu’une seule peur : devoir retourner en Angleterre. Il est grand, mais rien que le fait d’annoncer une mauvaise nouvelle l’obligerait à se rendre à Londres, et plaquer tout ce qu’il avait commencé à construire ici.

Il se sentait bien, ici, à Rio.

Du coup, il n’avait pas fait attention aux mots qu’il lui avait balancés en pleine figure. Ne pensait tout bonnement qu’à sa petite personne. Elle rigola, nerveusement. Mauvais signe, la connaissant, mais Jeremiah ne perdit pas pour autant sa posture : droit, et sûr de lui. Il croisa même ses bras contre sa poitrine, contractant les muscles. Il ne la lâchait pas du regard, et ne le lâcha pas même lorsqu’elle sembla sortir de ses gonds « - Mais t'es qu'un putain d’égoïste bordel ! Tu pars sans rien dire, sans même venir me voir, comme ça, comme un voleur, et... et tu te permets de me dire ça ?! Mais merde Jerem ! Arrêtes ! Arrêtes de te croire seul au monde ! Je suis pas venue te retrouver, pas du tout ! Je t'avais... je t'avais rayé de ma vie comme tu m'avais rayé de la tienne sans te soucier de moi ! Et maintenant tu me demandes si je suis venu te chercher ? Mais tu te fous de ma gueule ?!» Son regard devient soudainement orageux, c’en est presque flippant. Elle avait crié, elle avait haussé le ton. Elle avait OSE hausser le ton. Il grimaça, énervé, et fronça des sourcils. Il en avait marre de cette famille de dégénérés qui ne cessait de l’engueuler. Il avait fui son père pour cela, pourquoi continuait-elle dans la lancée ? « - Ne m’engueule pas comme papa le faisait ! Putain, mais vous êtes tous pareils dans famille sérieusement ! Tous aussi casse-pieds les uns que les autres ! Toujours à vouloir être dans les normes, et engueuler quelqu’un dès que l’on ne satisfait pas vos petits désirs personnels ! » Il inversait peut-être un peu les rôles, mais lui assumait parfaitement le fait de se soucier de sa petite personne. En réalité, il ne savait pas trop quoi dire, la suite de sa phrase l’avait profondément blessé. Jamais il n’aurait imaginé que ses retrouvailles avec sa petite sœur se passeraient ainsi. A dire vrai, même s’il avait abandonné plusieurs fois l’idée, il avait pensé à reprendre contact, à l’inviter à Rio dès qu’il aurait une situation stable. Les évènements s’enchainèrent et il l’avait oubliée. Il ne l’avait pas rayée de sa vie, non… Juste oubliée. Est-ce grave ? Oui, et il le savait. Mais il était borné, et rien n’était de sa faute. Du coup, il ne voulait pas le dire. « - Alors qu’est-ce tu fous à Rio ? T’es pas là-bas à jouer la princesse londonienne ? Tu t’amuses à faire ta petite rebelle de pacotille et tu te barres au Brésil !? Putain ! » Cela le mettait hors de lui. Leur père avait toujours misé sur Oksana. Jeremiah en avait toujours été un peu jaloux, même s’il ne le montrait pas.  Il refoulait cette jalousie. Mais c’est vrai, son père avait refait sa vie, il avait eu une jolie petite fille qui était – en plus de cela – brillante, intelligente et facile à vivre. Ce n’était pas de sa faute à Oksana si leur père avait creusé un fossé entre elle et lui. Mais la question demeurait… Qu’était-elle venue faire au Brésil ? Il se pinça l’arête du nez, et essaya de se calmer. Les personnes les regardaient, mais il ne leur accorda même pas un dixième d’attention « - Tu ne sais rien Oks’. Tu sais pas ce qui s’est passé, et mieux valait que tu ne saches rien. » La première année avait été misérable pour lui. Vivre dans un taudis – même si c’était toujours mieux que dans les favelas, mais passez de la bourgeoisie londonienne à la misère brésilienne en peu de temps, cela choque -, galérer pour les factures, voir les gens souffrir dans le quartier où l’on bosse, se battre chaque jour pour ne pas tomber dans la magouille… Heureusement qu’elle fut là, Imogen (il lui voue un culte en fait :’)) Seulement, il ne savait pas non plus ce qui s’était passé du côté de sa sœur… Et peut-être le regrettait-il.

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jerem & oksa

« - Ne m’engueule pas comme papa le faisait ! Putain, mais vous êtes tous pareils dans famille sérieusement ! Tous aussi casse-pieds les uns que les autres ! Toujours à vouloir être dans les normes, et engueuler quelqu’un dès que l’on ne satisfait pas vos petits désirs personnels ! » Je me mets à rire, nerveusement encore. Je ne sais pas si je ris vraiment à cause de mes nerfs qui me lâche ou si la situation - et ce que Jeremiah me balance - est réellement drôle. Mais est-ce qu'il s'entend parler ? On dirait qu'il est le petit caliméro de la famille. Certes, notre père n'a jamais été facile mais d'où me compare-t-il à lui ? « Comment tu oses me parler de désir personnel ?! C'est un désir personnel de vouloir le seul frère que j'ai auprès de moi dans l'un des moments les plus difficiles de ma vie ? C'est un désir personnel pour ta mère d'avoir son fils qui lui dit au revoir avant de foutre le camp à l'autre bout du monde ? Bordel, ouvres les yeux ! T'es pas tout seul sur terre ! » Il me désespère. Et pourtant, il a toujours été comme ça, égoiste. Il a toujours cru qu'il était seul au monde, que les gens autour de lui pouvaient bien vivre sans lui. Il n'a jamais eu l'impression de devoir des choses à certaines personnes et au fond... je ne suis même pas sûre qu'il soit conscient et qu'il accepte que des gens tiennent à lui. Nous nous défions en chien de faïence au milieu du magasin. Fort heureusement, personne ne vient nous interrompre. A mon plus grand malheur, mon demi-frère renchérit. « - Alors qu’est-ce tu fous à Rio ? T’es pas là-bas à jouer la princesse londonienne ? Tu t’amuses à faire ta petite rebelle de pacotille et tu te barres au Brésil !? Putain ! » Soudain, j'ai l'impression que l'on vient de me verser un seau d'eau gelée sur la tête. « Pardon ? » murmurai-je, profondément choquée par ses propos. Mais comment oses-t-il dire ça ? « - Tu ne sais rien Oks’. Tu sais pas ce qui s’est passé, et mieux valait que tu ne saches rien. » Mais sa phrase tombe dans l'oreille d'un sourd. Ce qu'il a dit l'instant précédent m'a laissé muette, tétanisée. J'ai envie de lui hurler ce que j'ai sur le coeur, et pourtant rien ne sort. Je me contente de le regarder, mon regard plus noir que jamais. J'ai envie de pleurer. Il m'a fait mal, très mal. Et entendre ça, venant de lui, c'est comme prendre un coup de poignard en plein coeur par la personne en qui vous aviez le plus confiance. Entendre ça, c'est tout simplement abomiablement déchirant. Incapable de dire un mot, dégoûtée par son comportement, je fais deux pas vers lui et lui donne un énorme claque sur la joue. « Ca, c'est de la part de la princesse londonienne qui est aussi, au passage, ta demi-soeur. J'veux plus te voir, Jeremiah. T'es qu'un foutu salopard égoïste. » Des larmes dévalent mes joues alors que je le dévisage pendant de longues secondes qui me paraissent interminables. Puis je me décale sur le côté et sors du magasin d'un pas décidé, trop énervée et blessée pour essuyer les perles salées qui mouillent mes joues. Je crève d'envie qu'il me rattrape, qu'il s'excuse, qu'il fasse quelque chose... Et pourtant, je n'ai pas dit cela que sur le coup de la colère, et je sais qu'il y a bien une once de vérité dans mes paroles.
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